La ville de Marseille a longtemps été considérée comme le plus gros coupe-gorge de l’Hexagone, sans pour autant que cela soit, à l’ère moderne, une vérité plus vérifiable que concernant n’importe quelle autre métropole française. En l’occurrence la Cité Phocéenne a su, contrairement à d’autres grandes villes françaises, faire preuve de modernité en changeant l’image qu’elle allait donner d’elle-même, pour l’avenir, au monde entier. Si le fait de devenir la capitale européenne de la culture en 2013 puis la capitale du sport en 2017 lui a donné suffisamment de crédit pour ce faire, il ne s’agit pas seulement de cela au pays de Pagnol.

Marseille une ville faite pour tous

L’identité est une chose très importante, cruciale même, pour les marseillais. Ainsi que l’on habite au Roucas Blanc en bord de mer, au cours Julien en hyper-centre, à la Castellane dans les quartiers nords, ou bien à Luminy aux portes des Calanques, on est avant marseillais. C’est l’une des grandes différences entre la métropole provençale et les autres grandes villes françaises. Pas de banlieue à Marseille, et donc pas de banlieusards. Si certains quartiers sont plus chics, d’autres plus populaires, on se sent bien dans cette ville atypique, dont on parlait tant au temps où les marins venaient y faire escale et dont certains ne sont plus jamais repartis.

Marseille et ses habitants

A Marseille comme partout ailleurs, les populations diverses se croisent. On peut venir de l’Europe de l’Est comme du Maghreb, des Comorres ou bien du Nord, on peut être jeune et avoir son premier appartement ou plus âgé et vivre en maison de retraite, on a sa place à Marseille. Les difficultés sont les mêmes qu’ailleurs, il faut se munir d’une porte blindée et bien fermer sa porte avant de sortir. Sauf qu’à Massilia, la vie est plus douce et les bords de la Méditerranée, les calanques et le Mistral qui chasse les nuages n’y sont pas pour rien.